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Directeur(s) de thèse
Sujet de thèse

Formation

Docteur en architecture (Paris 8 – Vincennes St Denis / Ensa Paris La Villette) 2015.

Architecte DPLG 1987

 

Maître-assistant à l’ENSA Paris Val de Seine. Théories et pratiques de la conception architecturale et urbaine (TPCAU)

 

Membre de l’Evcau (Ensa Paris Val de Seine) et du Gerphau (Ensa Paris La Villette)

 
Membre du réseau international Ambiances

Thème de recherche

Mon travail met en question la place accordée à l’espace en architecture. Etablissant celle-ci en un détachement disciplinaire et une langue propre, autour d’un sujet-œil dont le corps s’est absenté, le concept d’espace procède d’une double objectivation. Son apparition tardive dans les traités d’architecture se voit assignée au temps de maturation du pro-jet moderne, en phase avec la demande latente des sociétés de discipline [Foucault]. Le domaine de qualification et d’exercice de l’ambiance ne se reconnaît pas dans de strictes limites disciplinaires. Champ opératoire de simulation, expression sensorielle et sensible, creuset des socialités, l’ambiance conduit à penser l’architecture comme (dispositif de) potentialisation des subjectivations et des interrelations. Au titre d’une politique des ambiances, cette recherche investigue les principes et productions du commun [Dardot & Laval, Coriat]. Elle émet l’hypothèse que les circonstances d’un tel retour apparaissent favorisées par les libéralités climatiques et expérientielles, dispensées à l’abri de programmes indéterminés et instables et de projets par là ouverts, sur-capacitaires – où prévaut une forte potentialisation des ambiances.

Le travail croise spéculations théoriques et expériences techniques dans les territoires de connaissance et d’invention des sciences humaines et de l’architecture. Il donne lieu à part égale, sous ce prisme politique, à l’examen critique de situations architecturales, envisagées au titre de la programmation, de la conception et des conditions de leur réception.  Il esquisse aussi la manière dont sont réinterrogées, au titre d’une poïétique des ambiances, sur le registre de la simulation, les modalités de perception et de production du milieu artefactuel qu’est l’architecture. 

 

Question principale :

 

Il s’agit de voir en quoi la notion d’ambiance peut aider à penser le commun sur le plan de l’architecture, de l’urbain, du territoire.

Il s’agit d’envisager le contexte de la génération soutenable – sur les enjeux écosystémiques (bioclimatiques en particulier) – au regard de cette rencontre de l’ambiance et du commun, tant en termes théoriques que dans la visée d’une recherche-action.

 

Questions secondaires :

 

Comment penser les influences croisées entre le commun à l’œuvre dans les situations exceptionnelles (architectures « remarquables » de la commande publique et/ou privée) et celui des situations ordinaires (architectures du quotidien et/ou situations alternatives) ?

 

Comment penser la nouvelle poïesis architecturale (modalités de conception, de fabrication et d’appropriation/transformation) au regard de la notion d’ambiance ?

 

Comment comprendre les tâtonnements à l’œuvre dans l’en-cours des technologies de la simulation des ambiances ?

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