Les recherches actuellement portées s’intéressent au matériau trachyandésite (ordinairement nommée pierre de Volvic). Roche magmatique participant à l’identité du territoire massif central, elle est aujourd’hui l’une des composantes du patrimoine auvergnat et fait corps avec le paysage, parce qu’elle en est au/le coeur.

Aussi, (re)connaître la trachyandésite et sa mise en œuvre, en comprendre la matérialité comme ses nombreuses caractéristiques revient à réfléchir la restauration de bâtiments anciens. Pour autant, l’ère technologique actuelle permet de nouvelles propositions par la recherche en action. Connaître les qualités de la trachyandésite (pierre réfractaire ; résistante à la gélifraction comme aux acides ; rare résistance pyroscopique) en tant que matériau local à faible émission carbone pourrait-il permettre de valoriser des constructions et/ou restaurations que l’on pourrait qualifier de « géo-sourcées » ?  A l’heure de l’anthropocène et des questionnements mondiaux sur les enjeux environnementaux et transitions énergétiques, il convient d’interroger ce matériau en tant que ressource. Cette dernière est-elle épuisable? Qu’en est -il se son accessibilité et des possibles conflits d'usage ?