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Directeur(s) de thèse
Sujet de thèse

Formation

1- Parcours de formation

Mars 1981 - Architecte DPLG « Architecture et paysage : un quartier nouveau autour d’un parc, à Marne-la-Vallée. En équipe avec Jean-Pierre Porcher et Yves Bozelec. Félicitations du jury.

Juin 1982 - Urbaniste ENPC, Certificat d’Etudes Supérieures en Aménagement Régional et Urbain, « Le Système Urbain Moderne. La création de quartiers nouveaux en France, depuis la fin de la seconde guerre mondiale ».

Décembre 1980 - Docteur es Lettres, « L’Espace dans l’Oeuvre de Michel Butor ». Mention très honorable.

 

2- Parcours de recherche

« La Recomposition Urbaine des Grands Ensembles », 1983-1984, avec Norbert Laurent, pour la Direction de l’Architecture et de l’Urbanisme. Etude sur la recomposition urbaine et ses acteurs (maîtres d’ouvrages, maitres d’œuvres, habitants), sur 5 cas : Alençon (Lucien Kroll), Le Mans (Ahmet Gülgonen, François Laisney), Orly (Jean et Maria Deroche), Romans (Alain Marguerit, Bernard Petit), Uckange (Bernard Lassus). DAU.

Recherche sur l’architecture en Ville Nouvelle : le cas de Marne-la-Vallée.

Contrats de recherches sur l’analyse des résultats du concours Europan en France, puis en Europe, 1992-2006 : « Habiter la ville » (Europan 2), « Chez soi en ville » (Europan 3), « Construire la ville sur la ville » (Europan 4), Expertise des concours européens (Europan 4), Analyse des 7 premières sessions d’Europan. (PUCA).

Recherche avec Robert Prost (et Marie Degy) sur les pratiques des architectes européens, études comparatives et analyses multi-critères, sur les activités nationales et sur les expériences internationales. 1998-2000.

Recherche (en cours) « Sociétés Plurielles », (2013- …), programme pluri-disciplinaire (comprenant une cinquantaine de chercheurs de Paris-Sorbonne Cité, l’INALCO, l’ENSAPVS). Axe de travail : l’Européanisation des Territoires Urbains des Villes Européennes. Responsable de l’axe, avec Marie-Louise Pelus-Kaplan (historienne) et Gilles Lepesant (géographe).

Conférences :

Les conférences de recherche du groupe Etuve, du programme Sociétés Plurielles :

- « Sarajevo, 1990-2010 : entre la fin de la guerre et le début de la crise ». 2012.

- « La recomposition urbaine, vingt ans après ». 2013.

- Journée d’étude 1 du groupe de recherche ETUVE (Européanisation des Territoires Urbains des Villes Européennes) 1. ENSAPVS, novembre 2015.

- « Urbanisation d’une nouvelle gare par le paysage » (présentation d’un Projet de Fin d’Etudes mention Recherche, d’Iris Chervet). En même temps que l’exposition de mes étudiants, de troisième année, de cinquième année, et de PFE. En salle d’exposition de l’ENSAPVS. Automne 2015.

- Journée d’étude 2. « Une séquence urbaine en pleine requalification, dans le nouveau treizième de Paris ». Automne 2016.

 

3 - Parcours d’enseignement

1987-1992 : Enseignant vacataire en architecture à l’Ecole d’Architecture Paris-Tolbiac.

1992 : Maître assistant en TPCAU, classé premier, choix du poste en partant du premier, nommé à l’Ecole d’Architecture Paris-Tolbiac. Ensuite : Ecole d’Architecture de Paris-Val de marne, puis Ecole Nationale de Paris-Val de Seine.

2004 Professeur en TPCAU, à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris Val de Seine. Aujourd’hui de première classe.

2003-2007, Directeur de l’Ecole Spéciale d’Architecture.

 

4- Autres

- Expert européen d’Europan. 1995-1997.

- Expertise des Projets de Fin d’Etudes, et des soutenances en recherche, de l’ENSA de Lille (avec trois autres experts européens. 2008).

- Expertise des enseignements du projet en mastère, de l’ENSA de Marseille. 2016.

- Rapporteur du jury du concours international pour le nouveau siège mondial d’ArcelorMittal, à Luxembourg. 2017.                    

Thème de recherche

Le projet de recherche que je compte poursuivre au sein de l’EVCAU porte sur les relations entre le projet d’architecture et ses modalités de conception, de construction et de représentation, dans « la perspective d’une prospective » de l’architecture à venir, c’est-à-dire d’imagination et d’invention d’une architecture, dont tous les paramètres méritent d’être étudiés, dans un but de compréhension par l’analyse et de communication des synthèses qui en résultent. Il y aura plusieurs axes à l’œuvre dans cette réflexion :

–      L’axe des espaces reliés à leurs sociétés

–      L’axe des temps imbriqués, dans leurs pluralités

–      L’axe des « gens », dans leurs désirs d’architecture (ce qui est de l’ordre de l’hypothèse et qui touche à des questions de langage et de communication).

Ces trois axes croisent des questionnements qui méritent des recherches pour approfondissement. Deux couples de notions seront examinés :

–      L’acceptation de la condition urbaine d’aujourd’hui et son accréditation par des projets qu’elle soutient, face aux enjeux qui s’annoncent

–      La préparation à cette nouvelle situation et la place qu’occupera la projetation, au moins dans trois sortes de projets (architectural, urbain et paysager), emboîtés ou non.

 

L’activité projectuelle sera donc placée au centre de la recherche. C’est un désir et une volonté partagés par de plus en plus de chercheurs en architecture notamment, mais pas seulement, ici comme ailleurs.

 

Concernant les outils numériques, j’ai toujours été convaincu de la nécessité d’y recourir. Mon ami Olivier Celnik pourra en témoigner, s’agissant de l’enseignement (il pourra témoigner aussi de mon faible niveau personnel en la matière…). Dans mon enseignement, j’ai défendu celui d’Olivier à Paris-Tolbiac, quand j’étais président du CA. De même, j’ai défendu le maintien du laboratoire d’informatique auprès du Ministère (notamment avec André Del, Sabine Porada…), quand certains architectes de mon école avaient souhaité le voir disparaître, ainsi que les enseignements qui en dépendaient.

 

Concernant la révolution du numérique, je peux dire que l’outil du numérique,  l’informatique, jouent un rôle essentiel  et doivent accompagner la conception de l’architecture, tout du long du projet en complément des autres outils, que sont le dessin et la maquette. Cela peut sembler banal et naïf, mais cela ne l’est pas. Morale pour moi de cette « histoire » : il faut que les architectes emploient tous les nouveaux outils de conception, BIM compris. Ils auront tout à y gagner s’ils le font, et beaucoup à perdre s’ils ne le font pas.

 

M’intéressant plus particulièrement aux relations de l’architecture et du paysage, je suis persuadé que le numérique et l’informatique ont beaucoup à nous apporter sur ce sujet, par les temps qui viennent. La recherche par le projet doit y contribuer.

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