Géo-data mining, conception paramétrique et modélisation : des méthodes pour une projétation augmentée ?
Directeur(s) de thèse
J. Magerand et S. Baek
Sujet de thèse
Formation
Paysagiste DPLG
Architecte DPLG
DEA « Enjeux sociaux des technologies de la communication »
Directrice de l’agence Claire BAILLY, architecture paysage et urbanisme depuis 2001 :
Paysagiste-Conseil de l’Etat pour le Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable
Formatrice pour Ponts Formation Conseil
Membre du réseau Cap Environnement, membre fondateur
Enseignante titulaire à l’Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Paris-Val de Seine, champ VT
Membre du laboratoire EVCAU - Membre associée du laboratoire Innovation, Forme, Architecture, Milieux (LIFAM)
Conférencière à l’Université́ de Paris 8
Cofondatrice de l'Atelier International Expérimental pour la Cité Bio-numérique
Co-directrice du Laboratoire Expérimental en Résidence à la Cité des Sciences et de l’industrie
Anciennement : Enseignante titulaire à l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Montpellier, champ VT : 2012-2018
Directrice de diplômes, master Création et Technologies Contemporaines à l’Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle (ENSCI- Les Ateliers) : 2015-2016 / Chercheure invitée, ENSCI-Les Ateliers : 2015-2016 / Coresponsable de la Rubrique « Prospectives » du Courrier de l’Architecte : 2011-2015 / Enseignante Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Paris-la Villette : 2001-2014 /Coresponsable de la rubrique « Prospectives » de la revue Cyberarchi : 2007-2010 /Membre du Conseil d’administration de l’ENSA Paris-la Villette : 2002-2006 / Membre de la CCST et du CSEA - Ministère de la Culture : 2005-2007 / Juré de concours de maitrise d’oeuvre, liste de l’Ordre des Architectes IDF : 2011-1014
Thème de recherche
Question principale : épistémologie de la conception en Architecture / urbanisme / paysage, en relation avec le numérique et les sciences de la complexité ; notamment à travers les notions de modélisation, d'outils algorithmiques, de paramétrage, de systémique, d'auto-organisation, de fabrication robotique
Questions secondaires : construction et exploration des notions de projétation augmentée, projétation complexe, projétation comme phénomène d'émergence ; continuité analyse-projétation ; écologie de la projétation ; apports méthodologiques de la modélisation et du data mining, en sciences sociales et plus spécifiquement en géographie, et mise en relation avec la projétation ; problématisation des outils numériques de conception architecturale et urbaine (BIM, CIM)
Méthode : épistémologie de la conception ; projet expérimental (recherche par le projet) ; transdisciplinarité
Axe EVCAU : Systemic design
Etat de la question :
Le numérique et le durable sont deux préoccupations contemporaines pour l'architecture et de l'urbanisme. Le numérique a investi le projet d'architecture sous différents angles : instrumentaux (CAO), formels (blob architecture, architecture dite « non-standard »), collaboratifs (BIM).
Le durable s'est imposé sous un angle principalement technique et normatif (Réglementation thermique ; labels).
Ces deux éléments ont eu des répercussions significatives sur les pratiques mais leur problématisation est restée faible.
Les processus de conception et le rapport à la technique, actualisé par le numérique, sont pourtant théorisés séparément, de même que l'écologie et la complexité, auxquelles se rapporte normalement la notion de durable. Cette théorisation s'effectue généralement en dehors du champ de la projétation architecturale ou urbaine.
Objectifs :
L'objectif principal est de problématiser l'impact de l'intervention des données massives et géolocalisées ("big data") sur les méthodes de projétation.
Il s'agit pour cela de repérer, dans des disciplines autres que celles de la projétation, les mutations méthodologiques engagées par l'intégration des données numériques aux processus de travail.
La géographie, dont un des axes fondamentaux est le lien entre les informations et le territoire, fait partie des domaines qui se sont assez tôt emparés de la modélisation numérique. De puissants outils de travail ont été développés sur cette base. Il en est de même pour l'agronomie, l'écologie, la biologie, ou la sociologie.
L'intégration, via la modélisation, d'outils conceptuels fortement liés aux concepts utilisés notamment en écologie, et plus largement dans les sciences de la complexité, débouche sur de puissants outils de production de connaissance du territoire.
In fine l'objectif est de problématiser la relation entre durabilité et numérique, sous l'angle des outils de lecture et d'écriture du réel urbain liés au big data.
Un des objectifs est également de mettre à l'épreuve de la projétation (projet expérimental), les concepts mis au point dans la recherche théorique.