Directeur(s) de thèse
Sujet de thèse
Formation
TITRES ET DIPLOMES UNIVERSITAIRES /
Maîtrise es Sciences Physiques – Juin 1978 – Université Paris-Sud Paris XI.
D.E.A. es Sciences Physiques – Juin 1980 – Université Paris-Sud Paris XI.
Docteur es Physique spécialité Optique - traitement du signal. 24 Mars 1983 - Université P. et M. Curie Paris VI
PARCOURS ACADEMIQUE /
Mes premiers travaux de recherche et ma formation ont eu pour objet le traitement numérique du signal et plus précisément celui des images. Ayant intégré les écoles d’architecture ma recherche s’est naturellement orientée vers l’acquisition des données 2D et 3D et leurs traitements afin d’obtenir des modèles structurés 3D comme aides à la démarche de diagnostic, d’analyse, de restitution et de compréhension d’ensembles patrimoniaux. Je me suis aussi attaché à la diffusion et au développement des technologies numériques dans l’évolution des pratiques des sciences de l’histoire.
Nommé en 1995 Maître assistant à l’Ecole d’Architecture de Paris Conflans. A partir du 1er octobre 2000 Maître assistant 1ère classe à l’ENSA Paris Val de Seine puis Maître de Conférences classe exceptionnelle.
DOMAINE DE COMPETENCE /
Géométrie Descriptive.
Analyse et traitement d’images. Traitement du signal.
D.A.O., C.A.O., B.I.M.
Modélisation 3D, Images de synthèse.
Réalité virtuelle.
Lasergrammétrie, photogrammétrie, relevés.
Outils numériques pour le patrimoine et sa médiation.
RESPONSABILITES INSTITUTIONNELLES ET PEDAGOGIQUES /
- Directeur du laboratoire EVCAU.
- Responsable côté école d’architecture de la spécialité de Master 2 « Ville, Architecture et Patrimoine », spécialité co habilitée Université Paris Diderot/ENSAPVS.
- Membre du conseil de Master HCC « Histoire et Civilisations Comparées », Master dont fait partie la spécialité VAP.
- Membre du Comité de Pilotage du Pôle Image de l’Université Paris Diderot.
- Membre extérieur du conseil de l’UFR GHES : Géographie, Histoire, Economie et Sociétés, pour une durée de 4 ans.
- Responsable pédagogique à l’ENSAPVS des enseignements de Licence 2 3.42 et 4.42 « Technologies numériques » et du séminaire de M1 « Atelier de recherche hypermédia » ainsi que des mémoires associés de M2 (15 mémoires pour l’année universitaire 2016/2017).
ENCADREMENT DE THESES
Co-directeur de la thèse de Mme Sahar Ghaderi (Jean-Pierre Vallat, professeur émérite,
Université Paris 7, directeur de la thèse). Thèse de titre « Du chantier à la maquette numérique. Architecture, Archéologie et Informatique : débat et communication » et soutenue le 11 mars 2014, à l'Université Paris Diderot.
Co-directeur de la thèse en cours de Mme Selka Oussadit Imene (Dr Ouissi Mohammed Nabil, Maître de conférences – A – au département d’architecture de la faculté de technologie, université ABB – Tlemcen, directeur de la thèse. Thèse en cours.
Thème de recherche
La diversité des outils et dispositifs numériques impose de s’interroger sur les changements d’usages dans le champ du patrimoine et de sa sauvegarde que ce soit pour la compréhension des édifices, des sites ou des objets, pour leur conservation, leur présentation et de déterminer quelles sont les modalités pertinentes d’utilisation de ces dispositifs. Aussi il est important par une veille technologique constante, par la recherche et l’expérimentation d’analyser et de comprendre comment ces outils, et les techniques qui les exploitent, peuvent participer à la production de connaissances autour d’éléments du patrimoine.
Les recherches et expérimentations s’appuient sur des cas d’étude tels le site de Bam et son paysage culturel (Iran, programme international 2007/2014) et la reconstruction numérique de deux de ses bâtiments remarquables ; le site archéologique d’Olbia sur la commune d’Hyères les Palmiers ; le site de Baouit dont l’ensemble des recherches et les anastyloses numériques de l’église nord ou de sa chaire vont faire partie en 2017 d’un mémoire MIFAO de l’IFAO (Institut Français d’Archéologie Orientale) ; mais encore de l’oasis de Figuig (Maroc) et de son inscription sur la liste indicative de l’UNESCO.
Un ensemble d’appareillages et de logiciels sont ici convoqués : Lidar, photogrammétrie, drone, modélisation 3D, Système d’information géographique (SIG). Une fois établis, un des avantages des modèles numériques est qu’ils facilitent la possibilité de varier les hypothèses, permettent la flexibilité des assemblages proposés, et sont le lieu du travail à plusieurs, de la confrontation des idées et des échanges.
Le numérique apparaît aussi comme un ensemble de dispositifs incontournables pour offrir de nouvelles possibilités de rendre accessibles « à tous » des œuvres. Aussi une problématique secondaire s’attache à comprendre les nouveaux moyens de médiation culturelle au sein des institutions culturelles et patrimoniales. On interroge les nouveaux dispositifs qui mettent le visiteur au cœur d’une « nouvelle visite, d’une nouvelle expérience » à travers les applis, la géolocalisation, les réalités virtuelle et augmentée, les interfaces homme-machine mais aussi le bigdata et le deep learning.
Les modélisations numériques structurées d’éléments du patrimoine sont des plateformes d'échange d'informations entre tous les acteurs concernés ; historiens, archéologues, architectes,… Elles sont au cœur de la collaboration de ces différentes spécialités. Elles mènent à s’interroger sur l’échange d’informations entre différents métiers. Enseignant les technologies numériques au sein d’une école d’architecture les modèles numériques et maquettes numériques ainsi que leurs échanges doivent faire partie du quotidien de l’étudiant. Ce n’est pas encore le cas. Aussi une autre de mes problématiques est d’interroger et de préciser les perspectives de l’enseignement du BIM entre étudiants architectes et étudiants ingénieurs, à en comprendre les difficultés et les moyens de les surmonter
Les problématiques ici exposées me sont d’autant plus importantes qu’elles construisent pédagogiquement plusieurs cours et séminaires :
Deux cours destinés à des étudiants de Master 1 de l’école d’architecture mais aussi à des étudiants de la spécialité de Master 2 VAP (Ville Architecture et Patrimoine), Master co-habilitée Paris 7/ENSAPVS. Le premier de titre « Modélisation et reconstruction numérique pour le patrimoine », le second d’intitulé « Outils numériques pour la valorisation du patrimoine ».
Elles sont aussi sous-jacentes dans un cours de méthodologie de titre « Outils et méthodes numériques pour l’histoire et le patrimoine » proposé à des étudiants de Master 1 du Master HCC (Histoire et civilisations comparées) de l’université Paris7.
Enfin je suis l’un des responsables du séminaire de Master 1 de l’ENSAPVS « De la maquette numérique au BIM ». Ce séminaire associé avec l'ESITC (Ecole Supérieure d’Ingénieurs des Travaux de la Construction) de Caen et au Mastère BIM de l'école des ponts et chaussées permet de travailler dans un cadre collaboratif entre étudiants de parcours différents (Elèves Architectes et élèves Ingénieurs) et enseignants. Il est un lieu privilégié d’observations, d’expérimentations et d’analyses idéal pour mes travaux de recherche.