La particularité de mes travaux réside dans la volonté d’orienter la conception architecturale, urbaine et paysagère vers une meilleure compréhension de l’expérience usager par le biais des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). C’est ainsi que de nombreux questionnements sur les transformations, physiques et sociétales, de la ville à l’aune du numérique sont au cœur de ces travaux.

Actuellement, je poursuis le travail - que j’ai commencé en thèse- sur les informations personnelles « hors circuit » qui ont des valeurs numériques pouvant contribuer à la planification et à la conception architecturale, urbaine et paysagère. Ce sont essentiellement les questionnements sur l’intégration des pratiques urbaines des usages personnels des sciences de l’information et de communication (SIC) à la conception. Les interférences hommes-machines des années 2000 qui résonnent avec les réflexions socio-spatiales du MIT des années 60-70 autour de Jane Jacob, Kevin Lynch, William White ou encore les cycles RSVP du paysagiste Lawrence Halprin constituent le corpus de mes préoccupations scientifiques post-thèse. Dans cette direction, mon projet est d’élargir le spectre de la conception collaborative et de contribuer au réseau du laboratoire EVCAU notamment en questionnant la représentativité des données issues des SIC. Je souhaiterais orienter ma recherche pour traduire cette représentativité en langage architectural et urbain comme l’avaient commencé à faire Nikos Salingaros et Edward T. Hall.