Directeur(s) de thèse
Sujet de thèse
Formation
Formation
Licence en Histoire (Antiquité), Diplôme d’Études Complémentaires en Géographie Humaine, Diplôme d’Études Approfondies en Gestion de l’Environnement, BA en Langues et Littérature Arabes, Docteur en Sciences.
Recherche de doctorat (2004-2008)
La mise en valeur des sites archéologiques : un rapprochement entre archéologie, tourisme et développement. Le cas de la Syrie.
1/09/2010- : Maître de Conférences (temps plein)- Titulaire, Université Paris 7 (Paris Diderot), UFR GHSS, UMR 8210- Anhima
Co-responsable du master 2 recherche et professionnel « Ville, architecture, patrimoine » (Université Paris 7 et Ecole nationale d’architecture Paris Val-de-Seine) depuis janvier 2014.
Thème de recherche
Domaines de recherche :
Patrimoine (histoire, politique et socioanthropologie)
Histoire de l’archéologie, impacts des fouilles archéologiques
Mes recherches portent sur la problématique de l’appropriation du patrimoine et de la gestion et de la valorisation (scientifique, patrimoniale et touristique) des sites archéologiques en particulier dans le monde arabo-musulman. Ensuite, je m’intéresse au développement du tourisme dans le monde arabo-musulman et à ses implications socio-économiques, politiques et culturelles. Ces investigations s’intègrent dans un questionnement sur les relations entre territoire et identité, plus précisément sur l’appropriation et la requalification des lieux et monuments en « lieux de mémoire ». Enfin, dans le cadre de mon post-doctorat à l’Université de Cambridge, j’ai effectué des recherches sur l'histoire sociale de l'archéologie (XXème siècle) et son déploiement dans les contextes coloniaux et post-coloniaux. Actuellement, mes recherches sont subdivisées en trois thèmes principaux : les processus de patrimonialisation en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, l’histoire sociale de l’archéologie et la valorisation du patrimoine (outils numériques, médiation, tourisme culturel).
Projet de recherche
En tant que chercheur à Anhima et chercheur associée à EVCAU, mes recherches s’intègrent dans le cadre de l’Axe 4 du laboratoire AnHiMA et le programme : Archéologie, identités, patrimoine (M. Dondin-Payre (CNRS- AnHiMA) ; L. Gillot (Paris 7- AnHiMA), J.-P. Guilhembet (Paris 7- AnHiMA) ; M. Sebaï (Paris 1- AnHiMA) .
Le programme d’AnHiMA favorise des approches pluridisciplinaires et comparatistes, en croisant les analyses historiques, archéologiques, philologiques, géographiques et anthropologiques relatives à la constitution des savoirs sur le passé et à la compétition des mémoires sur des terrains géographiques variés (Tunisie, Maroc, Italie, Syrie, etc.). Les chercheurs développent quant à eux aussi bien des recherches fondamentales que des expertises dans l’élaboration de plans de sauvegarde, de valorisation du patrimoine archéologique ou archivistique.
Le programme est organisé autour de deux volets complémentaires.
1/ L’Afrique du nord antique, identités et représentations (responsables : M. Dondin-Payre, M. Sebaï)
2/ Archéologie, architecture et patrimoine (J.-P. Guilhembet, L. Gillot).
La collaboration avec EVCAU concerne plus particulièrement le deuxième volet et le chantier archéologique et patrimonial de Figuig. Lors du dernier quinquennal 2012-2017, les travaux se sont poursuivis dans l’oasis de Figuig (Maroc) dans le cadre de deux nouvelles conventions tripartites entre l’Université Paris 7, l’ENSAPVS et l’INSAP d’une part, et l’Université Paris 7, l’ENSAPVS et la municipalité de Figuig. Ces activités se sont accompagnées de publications, de l’organisation de journées d’étude, de la présentation de deux films (Alain Monclin, Paris 7) et de la mise en place d’une exposition itinérante. L’on peut également citer, en cours de quinquennal, l’acquisition d’un scanner 3 D et son expérimentation dans le cadre du projet de mise en valeur de la cité gréco-romaine d’Olbia (Hyères) : réalisation de maquettes numériques, élaboration de circuits de visite (collaboration entre le service archéologique du site, la municipalité de Hyères, et le laboratoire EVCAU de l’ENSAPVS). De même, la participation à la dernière réunion de l’ACHS (Association of Cultural Heritage Studies) à Montréal permettant une meilleure visibilité des activités conjointes des deux laboratoires dans les réseaux internationaux de recherche consacrés au patrimoine. En amont, les liens avec le M2 VAP (Ville, architecture, patrimoine), et notamment la nouvelle spécialité du cursus intégré avec Bologne qui le renforce, devraient continuer à étendre le vivier de doctorant-es (et ce d’autant plus que l’ED 382 de Paris Diderot est désormais dotée, depuis la rentrée 2015, d’un intitulé « Architecture, Patrimoine, Urbanisme, Paysage »).
Dans le prochain quinquennal, nous poursuivrons les projets en cours, consacré à la fois à l’étude des dynamiques de peuplement, à l’inventaire patrimonial, à l’étude des enjeux mémoriaux et à la valorisation du patrimoine.
Dans la perspective de la préparation d’une HDR et en lien avec les recherches présentées à Montréal en juin 2016 sur les destructions du patrimoine syrien (L. Gillot), le thème « patrimoine et conflits mémoriels » sera développé en confrontant plusieurs terrains (Syrie, Mali, Maroc). Dans ce cadre, il conviendra d’interroger le rôle des outils numériques dans la sauvegarde et réhabilitation du patrimoine menacé.
Dans le domaine des humanités numériques, en profitant du renforcement des liens institutionnels entre Paris Diderot et l’ENSAPVS, la collaboration avec l’EVCAU (laboratoire de l’ENSAPVS) pourrait également se traduire par des recherches et actions de valorisation des patrimoines, non seulement sur Figuig mais aussi d’autres terrains. Elle pourrait s’appuyer sur la recherche doctorale de Houda Lichiheb, « Essai de modélisation des temples antiques du IIe et du Ier siècle av. J.-C. : Modélisation morpho-dynamique computationnelle à l’épreuve de la théorie vitruvienne », sous la direction Jean-Pierre Guilhembet et de Patrizio Ceccarini (MA HDR, ENSAPVS).