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Doctorant

Libreville et Brazzaville: une histoire problématique des enjeux et des processus urbanistiques dans deux villes-capitales d'Afrique centrale, 1888-1988
Directeur(s) de thèse
G.-A.Langlois
Sujet de thèse

Parcours

Libreville et Brazzaville : une histoire problématique des enjeux et des processus urbanistiques dans deux ville capitales politique de l’Afrique centrale. 1909-1979

Mots

Thème de recherche

Cette étude s’inscrit dans le champ disciplinaire de l’histoire de l’urbanisme et secondairement de l’architecture. Elle a pour but d’apporter des connaissances pour l’écriture de l’histoire de Libreville et Brazzaville afin d’aider les décideurs d’aujourd’hui à mieux comprendre les facteurs et les moyens de leur évolution sur le plan urbanistique et architectural. Cette étude ambitionne de comprendre l’ensemble des mécanismes de production de ces deux espaces, partant de l’instauration des limites entre « ville européenne » et « village africain » dans ces deux agglomérations. Dans une deuxième partie, je me consacre à l’étude du développement urbain et architectural de Libreville post-indépendance.

Sous la domination française, Libreville est la capitale du Congo français jusqu’en 1904. Elle la perd au profit de Brazzaville qui devient tour à tour capitale du Congo Français en 1906, capitale de l’AEF en 1910 et capitale de la France libre en 1940. L’intérêt porté sur Brazzaville

pourrait s’expliquer par le fait qu’elle porte le nom de l’explorateur le plus influent de l’Afrique centrale (Pierre Savorgnan de Brazza). En effet, il est important de préciser que ce qui est intéressant dans le nom des agglomérations est que l’on retrouve ‘’ville’’, mais dans un cas l’une porte le nom de l’explorateur qui a « découvert » le site tandis que l’autre (Libreville) est un village des personnes libérés de l’esclavage. Comme deuxième raison, l’élévation de Brazzaville au rang de capital pourrait lui permettre de rivaliser avec la ville voisine de Léopoldville et enfin, De gaulle implante la capitale à Brazzaville pour affirmer son indépendance vis-à-vis du Royaume-Uni et des Etats-Unis1. La topographie peu favorable de Libreville pourrait être aussi l’une des raisons de l’intérêt porté sur Brazzaville. En effet, Libreville présente une topographie accidentée et marécageuse et reste une simple ville de la colonie du Gabon. Elle fascine peu d’occidentaux et son développement se fait timidement jusqu’à l’exploitation forestière. Guy Lasserre explique à ce sujet que « Libreville mal rattachée à son arrière-pays a souffert jusqu’à l’exploitation forestière qui lui permet de se rattacher à l’hinterland et permet à ce qu’elle devienne chef-lieu administratif et port de l’Okoumé économique2 ». Libreville comme Brazzaville ont connu de profondes transformations. L’histoire de ces espaces urbains m’amène à m’intéresser à leurs planifications urbaines me conduisant à mettre un accent sur l’organisation et l’évolution des villages de Libreville et Brazzaville, à m’intéresser au cadre administratif et réglementaire permettant l’application des plans. À mettre en lumière l’architecture vernaculaire, coloniale et les nouvelles formes architecturales développées après l’indépendance. Montrer l’implication des nouvelles autorités post-indépendance de Libreville dans la gestion de l’espace légué par le colonisateur mais aussi de mettre en lumière le devenir des villages africains et européens de Libreville.

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