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Vers une nouvelle pratique de planification urbaine intégrant le long terme ? Les outils de la préfiguration du paysage et ses enjeux interdisciplinaires
Directeur(s) de thèse
Gilles-Antoine Langlois
Sujet de thèse

Formation

• 2020  En cours : Diplôme de docteur en Architecture, Urbanisme et Paysage – ED 624,

Université Paris Diderot - Paris 7, Ecole Nationale Supérieure d'Architecture Paris Val de Seine, Laboratoire ICT, Laboratoire EVCAU

• 2017  Diplôme de Master de recherche en Théorie et Démarche du Projet de Paysage. École Nationale Supérieure de Paysage de Versailles                           

• 2015  Diplôme d’Etat d’Architecte - École Nationale Supérieure d’Architecture de Marseille                           

• 2012  Diplôme d’Etude en Architecture - École Nationale Supérieure d’Architecture de Marseille                           

• 2009  Baccalauréat bilingue franco-vietnamien, Vietnam

Thème de recherche

Le travail de ce projet de recherche s’inscrit dans le cadre d’une approche urbaine contemporaine, qui veut donner une certaine flexibilité à la planification à long terme en recourant à un processus spécifique : la "préfiguration de paysage". Ce terme désigne un ensemble de pratiques d’aménagement de l’espace, qui, sans imposer un cadre figé, tentent de construire et de configurer le territoire à l'échelle des temporalités à court et long terme par la définition d’une étape intermédiaire. Ce processus nous a servi de grille d’observation, de lecture et d’analyse de plusieurs pratiques expérimentales. 

Nous nous proposons l’analyse de la confrontation d’un corpus théorique - les discours des professionnels - et d’un corpus de projets : trois études de cas, Bordeaux-Bastide, l'Île de Nantes et le cluster Paris-Saclay. À partir de ces trois projets qui présentent des approches méthodologiques différentes, il conviendrait en effet, au regard de l’analyse du corpus théorique, de vérifier l’hypothèse selon laquelle le processus de préfiguration peut induire le temps comme un outil opérationnel dans les processus de transformation de la ville. Pour cela, nous chercherons à évaluer dans une première étape comment la gestion du temps peut être tracée dans les projets territoriaux par la mise en place d’outils opérationnels. Un second stade de l’analyse cherchera à évaluer si et, le cas échéant, comment des processus interdisciplinaires facilitent la mise en œuvre d’une nouvelle pratique de planification à long terme.  Nous évaluerons enfin la pertinence du point de vue qui veut que l'émergence de l’urbanisme paysagiste comme possible nouvelle discipline, et la prise en compte tant de l'évolution permanente des structures végétales que des mutations engendrées par les mouvements sociétaux et économiques, ont changées progressivement la pratique des métiers et se traduisent par un infléchissement des discours des professionnels. Ainsi, les décalages observés et les articulations nécessaires entre les temporalités des différentes actions, pourraient inscrire le projet territorial dans des procédures urbanistiques inédites.

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