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PROTH Bruno

Membre Associé

Directeur(s) de thèse
Sujet de thèse

Formation

  • 2014           Mémoire pour l’Habilitation à diriger des recherches en sociologie, sous la direction de Numa Murard, Université Paris VII-Denis-Diderot. Titre de l’habilitation : Au soin du social. D’une sociologie distanciée à une sociologie impliquée.

  • 1998           Doctorat (nouveau régime) en sociologie de l’université Paris VIII sous la direction de Jean-François Laé. Titre de la thèse : L’annexion circonstancielle de l’espace public. Scènes et coulisses de lieux de rencontres (homo)sexuelles dans la ville et prévention du VIH (Mention très honorable avec les félicitations du jury).

  • Enseignement

  • 2016-2017  Professeur en sciences humaines et sociales à l’École nationale supérieure d’Architecture de Normandie, encadrement de thèses de doctorat à l’Ecole Doctorale 382 « Architecture, Urbanisme, Paysage, Patrimoine », Université Denis Diderot, Paris 7 et à l’Ecole Doctorale 556 « Homme-Sociétés-Risques-Territoire » , Université de Rouen.

  • 2014-2015  Maître-assistant en sciences humaines et sociales à l’École nationale supérieure d’Architecture de Paris Val de Seine et encadrement de thèses de doctorat à l’Ecole Doctorale 382 « Architecture, Urbanisme, Paysage, Patrimoine », Université Denis Diderot, Paris 7.

  • 2010-2014  Maître-assistant en sciences humaines et sociales à l’École nationale supérieure d’Architecture de Normandie.

  • En décembre 2023, le projet de recherche : Que penser, imaginer, proposer à la place de l’hôpital Bichat ? A été proposé à la Mairie de Paris. Il est porté par Catherine Deschamps (anthropologue, professeure à l’ENS d’architecture de Paris La Villette), Bruno Proth et Lila Bonneau/Xavier Dousson (architectes et docteurs,  maîtresse et maître de conférences à l'ENS d’architecture de Paris Val-de-Seine). À l’horizon 2028, les hôpitaux Bichat et Claude Bernard, fusionnés en 1988, déménagent. Ce projet vise à établir un diagnostic tant architectural qu'urbain et social du site et à mettre en place des méthodologies d'observations des pratiques et des usages, auxquelles seront associés des entretiens de type qualitatif menés auprès de la population du quartier. Recueillis, transcrits, analysés, observations et entretiens nous permettront d'organiser, par la suite, des séances de discussion, mises à plat, concertations afin de définir, au nom du quartier, ce que les habitants, voisins, usagers, professionnels de santé, commerçants, visiteurs... proposent comme idées, retiennent comme potentialités et promeuvent comme ressources, même si certaines d'entre elles risquent de relever de l'imprévisible ou du rêve, pour imaginer l’avenir de ce domaine hospitalier. Le mode opérationnel de ce projet est d'écouter, collecter, prendre acte de la parole collective, de sa complexité, ses paradoxes pour, in fine, proposer les souhaits majoritaires issus de la recherche dans une optique englobant les nécessités actuelles et les perspectives futures du territoire.

Thème de recherche

Deux parties : une qui oscille de la notion de vulnérabilités aux logiques sociales anomiques.

Une seconde qui se penche sur la transformation, réutilisation et requalification du bâti.

Parcours de l’exilé : du refuge à l’installation,  recherche exploratoire financée par le PUCA, 2017 (Catherine Deschamps, EVCAU, ENSA Paris Val de Seine, Jean-François Laé, GTM-CRESPPA, Université Paris 8, Laetitia Overney, IPRAUS, ENSA Paris Belleville,  Bruno Proth, EVCAU, ATE, ENSA de Normandie.


Cette recherche exploratoire vise à déterminer les conditions de faisabilité d'une recherche de plus grande ampleur, prévue sur deux ans, intitulée « Parcours de l’exilé : du refuge à l’installation » et déjà présentée à François Ménard et Bertrand Vallet du Puca. Elle s’étend sur six mois. Elle a pour but de préciser nos questionnements, la méthodologie, les profils d'exilés vers lesquels particulièrement diriger l'enquête future. 


Cette exploration entend être un premier jalon dans la compréhension des itinéraires, puis des trajectoires des exilés depuis leur arrivée en France vers une installation plus stable.

Elle vise d’abord à repérer les interlocuteurs institutionnels, associatifs et scientifiques sur le sujet, à en cartographier les présences sur le territoire national, les spécificités et les apports. Pour la suite, l’intention de cette première étape de repérage est de dialoguer avec ces interlocuteurs, dans une volonté de partage des compétences, des données et des savoirs.


Cette phase exploratoire nous permettra en outre de tester une cartographie dynamique des trajectoires de déplacement les plus fréquentes sur le territoire français selon le profil des exilés. D’autre part, à l'intérieur de celle-ci, seront identifiés des structures où l'offre de prise en charge se veut large (travail et logement ; logement et formation ; logement, école et soins, etc.) mais aussi des modes d'habitat pour un hébergement pérenne (associatif, institutionnel, sans oublier les particuliers). Nous avons d’ores et déjà établi des contacts avec la DIHAL, en charge de la « Plateforme nationale pour le logement des réfugiés », qui accepte de nous faire partager ses données statistiques et de nous présenter l’organigramme des institutions, des opérateurs et des associations parties prenantes sur la question.


Nous envisageons dans ce cadre de nous rapprocher des animateurs de l’association Singa, pour laquelle des syriens proposent des filières d’hébergement à leurs compatriotes – les membres de cette association nous semblent pouvoir être des informateurs privilégiés pertinents pour une première compréhension  des enjeux en présence.

La recherche exploratoire vise également à faire un premier état des perceptions de l’accueil des migrants pouvant ou non prétendre au statut de réfugiés dans les différentes « zones détendues » où ils ont été redirigés depuis la fermeture des camps de Calais et Grand Synthe dans les Hauts de France, de Stalingrad à Paris, et depuis l’ouverture, le 10 novembre 2016, du « centre humanitaire » de la Porte de la Chapelle, et ses propositions d’hébergement en province. Cet état des perceptions se fera via le dépouillement systématique et l’analyse de la presse quotidienne régionale de mi-octobre 2016 à mi-mars 2017. Pour ce faire, nous utiliserons notre accès à Europresse.


Elle vise enfin à tester les possibilités de l’observation des parcours migratoires et des différentes étapes de l’installation, via de courtes ethnographies à partir du centre humanitaire du Boulevard Ney et des séjours ponctuels dans quatre villes de province, dont nous aurons préalablement contacté les maires, où des exilés ont été dirigés.


Direction de thèse :


Suivi d’une doctorante inscrite à l’Université paris 7 Denis Diderot, à l’Ecole doctorale E382 « Architecture, Urbanisme, Paysage, Patrimoine » : Liudmila Piskareva sur « les appartements communautaires à travers le prisme du cinéma soviétique et post soviétique » et Brigit de Kosmi sur les « passerelles – franchir avec audace, traverser en douceur : aborder un autre temps ? »

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