Séminaire MITRA
La maison et le Monde, Itinéraire Transculturels de la Recherche en Architecture
Grégory Quenet
Salle 705
15 Octobre 9h30 à 13h00
ENSAPVS

Mon dernier ouvrage, L’écologie au musée, un après-midi au Louvre (2024), peut être formulé comme un livre sur l’architecture puisqu’on peut le lire comme une enquête sur la manière dont un extérieur rentre dans un intérieur, ce qui est une manière de parler de la forme architecturale sans avoir besoin d’évoquer ses contours.
A partir du livre, je souhaiterais élargir cette question en évoquant le texte d’introduction que je suis en train d’écrire pour le livre du pavillon français de la Biennale de Venise.
Grégory Quenet est attaché à des collaborations multiples, entre passé, présent et futur, entre sciences sociales et sciences de la nature. Durant sa thèse, il a travaillé avec les sismologues spécialistes du dimensionnement des centrales nucléaires. Il a été membre du Comité français du patrimoine mondial et expert pour le marae de Taputapuatea, classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Au sein de l’Université Paris Saclay, il s’est nourri des travaux des climatologues et des écologues et depuis 2012, il y est le premier et encore le seul professeur en histoire de l’environnement en France, après avoir créé les premiers enseignements du domaine à Sciences Po Paris en 2009, à la demande de Bruno Latour.
Publications :
2016, Versailles, histoire naturelle, publié aux éditions La Découverte, s’attache au château de Versailles en montrant comment il est possible de l’écologiser.
2014, Qu’est-ce que l’histoire environnementale ? éditions Champ Vallon, est la première histoire intellectuelle de l’histoire environnementale.
2005, L’histoire des tremblements de terre en France aux XVIIe et XVIIIe siècles, éditions Champ Vallon, est l’une des premières monographies entièrement consacrées à une catastrophe naturelle.